L'entraîneur de l'équipe du Québec en vélo de montagne, Serge Desrosiers, s'est dit grandement satisfait de l'effort déployé par chacun des 12 athlètes présents lors du camp de développement qui se tenait du 27 décembre au 11 janvier dernier dans les montagnes de Santa Monica, en Californie.

Plusieurs athlètes présents lors de ce projet de l'équipe du Québec en étaient à une quatrième ou cinquième expérience de la sorte. Ce camp d'entraînement de 14 jours s'est avéré un véritable test pour les athlètes de cross-country autant sur le plan physique que psychologique.

« Les jeunes étaient sortis de leur zone de confort. Des entraînements de 90 à 120 kilomètres avec des dénivelés de 450 à 500 mètres à l'heure, c'est éprouvant physiquement et mentalement. Les athlètes ont une routine d'entraînement de 10 à 12 heures par semaine. Lors des deux dernières semaines, on avait un volume d'entraînement de 22 à 28 heures, c'est exigeant! Ça donne un avant-goût aux jeunes de ce que vivent les professionnels de la discipline, et ce, chaque semaine », a expliqué Serge Desrosiers.

Si le volume d'entraînement a pu être éprouvant pour les jambes, c'est toutefois la force mentale qui a été le plus sollicitée. En plus de s'entraîner avec un vélo de route plutôt qu'un vélo de montagne, ceux-ci ont été confrontés à la dure réalité de rouler en peloton.

« Quand tu fais du cross-country, tu as les yeux rivés devant toi. Tu es concentré sur les racines, les roches et les arbres, alors qu'en route, tu regardes la longue route devant toi sans obstacles. Tu dois être constamment dans ta tête. Tu veux t'accrocher au peloton et suivre les autres athlètes. Tu ne veux pas abandonner ou ralentir les autres, c'est une autre dimension à laquelle ils ne sont pas habitués », a-t-il renchérit.

Quelques athlètes en étaient à une première expérience dans un projet de l'équipe du Québec. Pour l'entraîneur de l'équipe du Québec, c'était l'occasion rêvée de placer les athlètes moins expérimentés avec un athlète qui comptait plus d'expérience afin de l'utiliser comme un mentor.

Selon les dires de l'entraîneur, ce camp n'était pas tellement loin de ce que vivent les professionnels de la discipline.

« On a eu un aperçu de ce que pouvait être un camp d'entraînement d'un coureur sur le circuit professionnel. Ils ont dû composer avec des éléments hors de leur contrôle comme les conditions climatiques, des petites blessures, l'alimentation, un nouvel environnement et le décalage horaire. Ce n'est pas uniquement une expérience sportive, mais une expérience de vie aussi », a ajouté le responsable du projet.

Certes, chaque projet comporte son lot de défis pour l'entraîneur. Ce projet de 14 jours ne fait pas exception à la règle.

« D'un projet à l'autre, c'est toujours différent. Premièrement, les athlètes sont souvent différents. Il y a toujours des éléments que nous pouvons peaufiner afin d'améliorer la qualité du stage, mais ce sont majoritairement des petits ajustements. Les athlètes doivent s'adapter à leur groupe, c'est un travail d'équipe principalement. C'est un gros défi, puisque le cross-country est une discipline individuelle », a-t-il conclu.

La marque Érable du Québec est fière de soutenir l'équipe du Québec et les talentueux athlètes qui en font partie. Les membres de la formation du fleurdelisé sont habillés par Apogée. Les véhicules mis à leur disposition sont une gracieuseté de Lexus Canada. Les professionnels de Garmin les accompagnent et les conseillent dans leur recherche d'aérodynamisme.

Les membres de l'équipe du Québec en vélo de montagne évoluent habituellement pour les formations suivantes :

• Catryana Marcotte (Dalbix Siboire)
• Charles-Antoine St-Onge (Dalbix Siboire)
• Charles D'Amour (Dalbix Siboire)
• Érika Baillargeon (CVM Sigma Assurance)
• Laurence Lévesque (CVM Cyclone Alma)
• Ludovic Pouliot (CC MSA)
• Marianne Théberge (CC MSA)
• Médéric Carrier (Dalbix Siboire)
• Samuelle Baillargeon (CVM Sigma Assurance)
• William Côté (équipe du Québec U23)
• Xavier Roy (Ponsse)

Les athlètes seront appuyés par l'entraîneur de l'équipe du Québec, Serge Desrosiers. De plus, la cycliste évoluant sur le circuit de la Coupe du monde et doyenne du vélo de montagne au Québec, Cindy Montambault, était responsable des athlètes féminines lors de ce projet. Cette dernière compte une vaste expérience à l'échelle internationale.