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Des coéquipières des Québécoises s’illustrent sur les chemins blancs du Tour de France

mercredi, 27 juillet 2022
Magdeleine Vallieres-Mill lors de la quatrième étape du Tour de France féminin mercredi.
Magdeleine Vallieres-Mill lors de la quatrième étape du Tour de France féminin mercredi.

Les quatre chemins blancs au programme lors de la quatrième étape du Tour de France femmes ont donné bien des maux de tête aux cyclistes avec de nombreuses chutes et crevaisons, mercredi. La Suisse Marlen Reusser (SD Worx) a su tirer son épingle du jeu pour l’emporter après une cavale en solo de 23 kilomètres.

Reusser, alors bien installée dans le peloton, a attaqué au pied de la côte de Vitry. La spécialiste du contre-la-montre n’a plus jamais regardé derrière et a filé à vive allure vers le fil d’arrivée malgré les tentatives de remontées d’un groupe de trois poursuivantes.

La Française Évita Muzic (FDJ – SUEZ – Futuroscope) s’est emparée de la deuxième place (+1 minute 24 secondes) au sprint en devançant Alena Amialiusik (Canyon//SRAM Racing). L’Américaine Veronica Ewers, coéquipière de Magdeleine Vallières-Mill chez EF Education – TIBCO – SVB, a quant à elle terminé au quatrième échelon.

« C’est toute une performance de Veronica ! Elle est tellement forte. Nous sommes toutes vraiment heureuses de la voir s’imposer comme ça. Je suis fière d’elle », s’est réjouie la Québécoise.

Vallières-Mill, 89e du jour (+14 minutes 10 secondes), affirme que son équipe était très bien préparée pour affronter les routes de gravelles qui ponctuaient cette quatrième étape.

« On avait de l’équipements de qualité pour la portion en gravelle, donc on a réussi à bien s’en sortir, mais ce n’était pas de tout repos. Le peloton était costaud et ne voulait pas laisser partir les échappées. J’ai essayé quelques fois, mais ça n’a pas vraiment fonctionné. C’était tellement fou de voir autant de gens sur le bord des routes », a-t-elle ajouté.

De son côté, Simone Boilard (St Michel – Auber93 WE) commence à ressentir les conséquences de ses trois chutes survenues lundi et mardi. La Québécoise a terminé au 67e rang, non sans difficulté.

« Je n’avais vraiment rien dans les jambes aujourd’hui. Mon corps ne voulait pas participer, je suis vraiment déçue et j’ai mal partout », a-t-elle déclaré.

Mince consolation pour Boilard, sa coéquipière française Coralie Demay a connu un début de journée sur les chapeaux de roue en se retrouvant dans l’échappée pendant 46 kilomètres. « Je suis super contente pour Coralie. Elle est très forte en ce moment et elle nous représente vraiment bien. Elle le mérite pleinement. »

Olivia Baril a de son côté terminé au 123e échelon (+18 minutes 22 secondes). Elle a profité de la journée pour épauler ses coéquipières chez Valcar - Travel & Service.

« J’étais dans le peloton principal jusqu’à ce que je fasse une crevaison. L’auto d’équipe était loin et ç’a pris beaucoup de temps pour changer ma roue. Heureusement, j’ai été capable de finir l’étape dans les délais », a-t-elle expliqué.

La cycliste de Rouyn-Noranda a une fois de plus pu voir sa coéquipière italienne Silvia Persico se hisser dans le top-10, elle qui est toujours au deuxième rang du classement général provisoire, 16 secondes derrière la Néerlandaise Marianne Vos.

« Ça se passe pas mal comme on le veut pour Silvia, elle aurait aimé gagner aujourd’hui. Elle a couru pour le faire, mais ça n’a pas adonné. Elle se sent bien alors on est optimistes et je vais pouvoir la supporter dans les trois dernières étapes en montagne », a ajouté Baril.

La plus longue étape du Tour aura lieu demain sur 175,6 kilomètres entre Bar-le-Duc et Saint-Dié-des-Vosges.

(Rédaction : Sportcom)

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