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Guillaume Boivin de retour à la compétition plus vite que prévu

mercredi, 10 mars 2021
Guillaume Boivin

Après avoir passé presque trois jours en déplacement, le cycliste Guillaume Boivin (Israel Start Up Nation) était de retour dans le peloton où il a pu aider son coéquipier français Hugo Hofstetter à prendre le dixième rang de la première étape de Tirreno-Adriatico, mercredi, à Lido di Camaiore (Italie).

À peine rentré d’Italie où il était au départ des Strade Bianche samedi, le Québécois a rapidement dû refaire ses valises et quitter son logement de Gérone (Espagne) pour retourner en Italie moins de 24 heures plus tard. Boivin a été appelé en remplacement de son coéquipier canadien Michael Woods, malade, et a terminé 62e dans le même temps que le gagnant Wout Van Aert (Jumbo-Visma).

Également présent, Hugo Houle (Astana – Premier Tech) a fini dans le même groupe en 54e place.

« Mike, c’est le dernier gars que j’aurais aimé remplacer parce que c’est un ami, mais en étant ici, c’est une super bonne préparation pour les classiques. C’est bon que l’étape était facile aujourd’hui (mercredi), car j’ai pratiquement passé trois jours à voyager », a reconnu Boivin après les 156 kilomètres de course.

Le coéquipier de Boivin, Guy Niv, s’est faufilé dans l’échappée du jour qui a compté cinq coureurs. L’Israélien a tenté de mettre la main sur le maillot de meilleur grimpeur qui est finalement allé à l’Italien Vincenzo Albanese (EOLO-Kometa). La jonction sur les deux derniers rescapés s’est faite à une dizaine de kilomètres de la ligne d’arrivée où rien n’était simple afin de mettre la table pour les sprinters comme l’a constaté le Montréalais.

« Nous avons bien fait notre plan et Hugo (Hofstetter) était super bien placé pour le sprint. Le final était très rapide et nous aurions pu avoir un plus gros braquet, car c’était vent de dos sur une grande route où nous devions rouler à 70 kilomètres/heure. On peut être contents de notre première étape. »

Une route large et où tout le monde est en jambe en ce début de tour sont toujours des ingrédients favorisant les accrochages a mentionné le champion canadien 2015.

« Il y avait toujours de la place pour passer, alors le peloton était un peu comme une grosse machine à laver et il fallait se synchroniser correctement. C’est toujours un peu compliqué et un peu dangereux un final comme ça, mais il n’y a pas eu de chutes cette année, contrairement à l’an dernier, où il y en a eu une grosse. On a fait une belle job et on va se réessayer dans les prochains sprints et essayer d’aller dans les échappées. »

Boivin prévoit une fin de course difficile jeudi, à Chiusdino, avec une arrivée en montée qui devrait faire des écarts au classement général.

(Rédaction : Sportcom)

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