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Matthews s’impose encore, Houle est le meilleur Canadien

samedi, 14 septembre 2019
Grand Prix Cycliste de Québec
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Tout comme en 2018, la course s’est réellement animée avec cinq tours à faire lors de la 10e édition du Grand Prix cycliste de Québec présentée vendredi, dans la Capitale-Nationale. L’issue s’est jouée au sprint, où l’Australien Michael Matthews (Sunweb) a tout donné pour récolter une troisième victoire de suite en sol québécois, lui qui avait remporté les Grands Prix de Québec et Montréal l’année dernière. Pour sa part, Hugo Houle (Astana) a pris le 15e rang, ce qui lui a valu le titre de meilleur cycliste canadien du jour, et ce, en dépit d’une condition physique « plus difficile qu’à l’habitude. »

« Pour moi, c’est un excellent résultat, surtout que je ne me sentais pas super bien. J’étais à la limite des crampes pendant la course, mais j’ai réussi à bien finir pour me positionner au 15e rang », a fait savoir le cycliste de Sainte-Perpétue à la suite de ce périple de 201,6 kilomètres disputé dans le décor enchanteur de Québec.

Avec deux tours à faire, Houle est parvenu à se hisser parmi les meneurs avant d’attaquer dans le dernier droit sur le faux-plat ascendant de la Grande-Allée. « Je savais que c’était limite un peu, mais ç’a passé. Ensuite, je savais que j’étais un peu loin, mais j’ai eu une petite fenêtre dans les 500 derniers mètres et j’en ai profité pour avancer », a poursuivi le Québécois, qui a finalement terminé dans le même chrono que Matthews.
« Je me suis fait plaisir! Ç’a fait mal, mais comme j’étais à la maison, j’ai décidé de me battre pour faire un beau résultat et essayer de terminer devant. Je n’étais pas loin, ça s’améliore, et je suis très heureux. C’était une bonne journée. »

Au coeur du sprint final, le Slovaque Peter Sagan (Bora-hansgrohe) et le Belge Greg Van Avermaet (CCC) ont respectivement terminé deuxième et troisième, alors que le Français Julien Alaphilippe s’est vu octroyer le titre de meilleur grimpeur.

Piccoli et Zukowsky un peu à court

Pour leur part, les membres de l’équipe nationale canadienne James Piccoli et Nicolas Zukowsky ont respectivement pris les 22e et 68e échelons. Même s’il a conclu dans le peloton de tête avec le même chrono que le vainqueur, Piccoli affichait une allure de déception après l’épreuve.

« C’était assez chaotique dans les derniers instants de la course! Nous avons essayé, mais nous n’avons pas été en mesure de bien nous positionner. Je me sentais bien aujourd’hui (vendredi) et j’aurais aimé avoir un peu plus de chance, mais je vais essayer de bien rebondir dimanche », a indiqué l’athlète de Mont-Royal.

De son côté, Zukowsky, qui a terminé l’épreuve à 1 minute 47 secondes des meneurs, était fier du travail accompli lors de cette course. « Notre équipe souhaitait changer le rythme et nous avons bien fait. J’ai essayé d’aider James du mieux que je pouvais dans le dernier tour, mais nous nous sommes fait mettre les bâtons dans les roues. Il termine quand même dans le premier peloton, alors c’est bien pour nous. »

Le cycliste de Sainte-Lucie-des-Laurentides a d’ailleurs été l’un des premiers à lancer une attaque, avec un peu plus de 60 kilomètres à faire. C’est à ce moment qu’il a dû se frotter au champion du Tour de France 2014, l’Italien Vincenzo Nibali (Bahrain Merida).

« C’était l’fun! J’ai réussi à le faire sortir avec cinq tours à faire et c’était assez cool. Je l’ai suivi un peu et nous avons roulé sur Champlain, mais nous nous sommes rapidement rassis. C’était une belle expérience. »

Rédaction : Sportcom

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