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Tour de l'Abitibi 2019 | Une quatrième étape à vive allure

jeudi, 18 juillet 2019
Les coureurs ont roulé à vive allure toute la course atteignant parfois 60 km/h
Michel Guillemette

Motivés d'améliorer leur sort au classement général, les coureurs juniors ont pédalé à vive allure, alors qu'ils ont atteint par moment des vitesses de pointe de 60 kilomètres à l'heure. C'est finalement le porte-couleurs de l'équipe canadienne, Riley Pickrell, qui a remporté la victoire jeudi soir. Il a distancé tous ses rivaux lors du sprint final de cette troisième journée de compétition pour s'assurer de la victoire d'étape. Il a franchi la distance de 52,5 kilomètres en 1 heure 4 minutes et 7 secondes. Le Québécois Lukas Carreau a conservé sa troisième place au classement général, lui qui détient toujours une avance de 21 secondes sur le Canadien Jacob Rubuliak.

Pour la première fois depuis le début du présent Tour, ce n'est pas un Américain qui a remporté l'étape. Le détenteur du maillot brun, Micheal Garrison, a mis la main sur la première étape mardi soir avant de dominer tous les coureurs lors du contre-la-montre plus tôt jeudi. Son coéquipier de l'équipe nationale américaine, Lucas Bourgoyne, a pour sa part, été le plus rapide lors de la deuxième étape mercredi soir.

Coéquipier de Garrison au sein de l'équipe nationale américaine, Luke Lamperti, a pris la deuxième place, alors que le coureur américain Aiden Coats-Ballesuex (Team California) a grimpé sur la troisième marche du podium à l'issue de la quatrième étape. Un autre coéquipier du détenteur du maillot brun de meneur, Lucas Bourgoyne, a terminé au pied du podium devant le coéquipier de Coats-Ballesuex, Tyler Reynolds.

Le style de parcours auquel était confronté les coureurs a donné un sérieux coup de pouce à la délégation québécoise. C'est ce qu'a révélé l'entraîneur-chef de l'équipe du Québec, Éric Van Den Eynde.

« On s'attendait à une course à vive allure. Un parcours plat et une distance raccourcie, ça offre habituellement une course rapide. La course s'est terminée avec une moyenne de plus de 49 kilomètres à l'heure. C'était une bonne chose pour nous, puisqu'il était difficile pour les autres coureurs de se lancer dans des attaques quand le peloton roule en bloc comme ça. On voulait protéger l'avance de Lukas [Carreau], les gars se sont consacrés à cette tâche en s'assurant qu'il n'y ait aucune brèche dans le sprint final pour protéger l'avance», a expliqué Éric Van Den Eynde.

De son côté, le porte-étendard de l'équipe du Québec, Mathias Guillemette, a terminé dans le top-10 pour une deuxième étape de suite, lui qui avait pris le septième rang plus tôt au contre-la-montre individuel. Son entraîneur avait de bons mots pour son protégé après la course jeudi soir.

« Mathias [Guillemette] est un excellent sprinteur. Il s'est retrouvé dans le sprint final avec les autres coureurs dans l'avant du peloton. Quand je regarde le dénivelé du parcours de la dernière étape dimanche, je ne serais pas surpris que dans un sprint, il puisse se retrouver en avant si ça se présente. Toutefois, il y a un travail d'équipe à accomplir pour le moment », a ajouté l'entraîneur de l'équipe du Québec.

Un joker pour vendredi

En quête d'originalité pour cette 51e édition du Tour de l'Abitibi, les organisateurs de l'événement ont proposé un nouvel itinéraire pour la quatrième journée de compétition. Vendredi, les coureurs se dirigeront dans la région du Témiscamingue pour prendre part à la cinquième étape du Tour de l'Abitibi 2019. Au total, les coureurs devront pédaler 132 kilomètres dans les champs du Témiscamingue, où le vent pourrait compliquer la tâche des athlètes.

« Ça fait environ 20 ans que je ne suis pas aller dans le Témiscamingue. De ce que je me souviens toutefois, il n'y a pas autant de forêts, ce sont surtout des champs agricoles. Si le vent est fort, ça pourrait jouer un rôle important dans la stratégie de la course. Nos gars devront être prudents pour ne pas chuter si c'est le cas», a anticipé Éric Van Den Eynde.

Si chaque année les étapes se ressemblent, celle de vendredi représente un véritable mystère pour les coureurs juniors. Reste à voir maintenant si les coureurs sauront s'adapter aux particularités de la route vendredi.

Partenaires de l'équipe du Québec

La marque Érable du Québec est fière de soutenir l’équipe du Québec et les talentueux athlètes qui en font partie. Les membres de la formation du fleurdelisé sont habillés par Apogée. Les véhicules mis à leur disposition sont une gracieuseté de Lexus Canada. Les professionnels de Garmin les accompagnent et les conseillent dans leur recherche d’aérodynamisme. En cas de pépin mécanique, ils pourront compter sur les vélos de rechange fournis par SHPERIK.

Les membres de l’équipe du Québec évoluent habituellement pour les formations suivantes :

Arnaud Beaudoin (Espoirs Élite Primeau Vélo)

Félix Robert (Dynamiks de Contrecœur)

Gabriel Melfi (Espoirs Élite Primeau Vélo)

Lukas Carreau (Vélo 2000/Rhino Rack)

Mathias Guillemette (Dynamiks de Contrecœur)

Nicolas Bougie (Espoirs Élite Primeau Vélo)

Érable du Québec, source d’énergie officielle de la FQSC

Depuis 2015, la FQSC et la marque Érable du Québec mettent leur expertise en commun afin de soutenir les efforts et le développement des cyclistes, toutes catégories et disciplines confondues. Cette entente consacre plus que jamais les vertus de l’érable comme nutriment entièrement naturel au service de la performance sportive.

La quatrième étape du Tour de l'Abitibi 2019 dans la lentille du photographe Michel Guillemette

Plusieurs autres photos seront publiées ultérieurement sur le site du photographe : www.michelguillemette.ca

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