29juin
Capsule #4 - Les commotions cérébrales
jeudi, 29 juin 2023La Fédération québécoise des sports cyclistes en étroite collaboration avec l’organisme Sport’Aide dévoile la quatrième capsule dans le cadre de sa Campagne de sensibilisation sur l’intégrité et la sécurité dans les sports cyclistes. Pour l’occasion, l’ancien coureur cycliste de haut niveau Nicolas Masbourian, et la médecin et spécialiste sur la question des commotions cérébrales auprès de l’Institut national du sport du Québec, Dre Suzanne Leclerc, ont abordé différents enjeux en lien avec les commotions cérébrales et le sport.
Tel qu’annoncé lors de la conférence de presse de lancement de la Campagne de sensibilisation sur la sécurité et sur l’intégrité dans les sports cyclistes le 9 mai dernier, avec la présence de la ministre du Sport, du Loisir et du Plein air du Québec Isabelle Charest, une nouvelle capsule sera présentée chaque mercredi à 13h00, et ce, pour une période de six semaines.
Aujourd’hui, Nicolas Masbourian a décidé de raconter ce par quoi il est passé durant sa carrière cycliste. En tant qu’entraîneur certifié par la FQSC, il est à même de partager son expérience avec les athlètes du Club cycliste des Espoirs Laval Planète Courrier, un club cycliste de développement dans la région lavalloise. De son propre aveu, il faut faire confiance au processus de récupération et ne pas brûler les étapes.
« C’est la patience, puis il y a l’honnêteté envers ses symptômes. Ça peut être un processus qui est long, puis c’est un processus où on n’a pas d’échéancier. On ne peut pas dire que c’est six mois. Six mois, c’est défini dans le temps, ça va prendre le temps que ça dure. […] La réalité, c’est qu’on ne sait pas le temps que ça va prendre pour voir les effets s’estomper », a raconté Nicolas Masbourian lors de son témoignage.
En tant que spécialiste sur la question des commotions cérébrales, Dre Suzanne Leclerc, s’est dite particulièrement enthousiaste à l’idée que les outils développés pour les protocoles liés aux commotions cérébrales sont des atouts importants pour le sport, mais surtout pour les athlètes. Le processus est toutefois incertain et doit être propre à l’athlète.
« […] Je regarde les athlètes avec lesquels je travaille, pour moi, ça l’a beaucoup changé mon approche. Ça permet aux athlètes de gérer un peu mieux l’anxiété relié à l’absence de la compétition, mais on n’a pas toutes les réponses. Oui, on fait ça cette semaine, on essaie d’aller là. Si ça ne va pas, on va ajouter une autre semaine. Chaque commotion est unique », a expliqué Dre Suzanne Leclerc.
Mercredi prochain à 13h00, la cinquième capsule mettant en vedette Antoine Duchesne, ancien coureur cycliste, et Joey Toupin, chargé de projets chez Sport’Aide, permettra d’aborder la thématique de la résilience sportive.