31mai
Capsule #1 - Les différentes formes de violence
mercredi, 31 mai 2023La Fédération québécoise des sports cyclistes en étroite collaboration avec l’organisme Sport’Aide est fière de vous dévoiler la première d’une série de six capsules abordant différentes thématiques identifiées dans le cadre de sa Campagne de sensibilisation sur l’intégrité et la sécurité dans les sports cyclistes. Pour cette première capsule, l’ancienne coureuse professionnelle Geneviève Jeanson accompagnée du chargé de projets de Sport’Aide Alexandre Baril aborde les différentes formes de violences vécues par les athlètes, mais aussi les symptômes et les pistes de solutions pour éradiquer ce fléau dans le sport.
Telle qu’annoncée lors de la conférence de presse de lancement de la Campagne de sensibilisation sur la sécurité et sur l’intégrité dans les sports cyclistes le 9 mai dernier avec la présence de la ministre du Sport, du Loisir et du Plein air du Québec Isabelle Charest, une nouvelle capsule sera présentée chaque mercredi à 13h00, et ce, pour les six prochaines semaines.
L’ancienne vedette québécoise du cyclisme sur route a raconté son parcours et sa vision sur les différentes formes de violences qu’elle a subies durant sa carrière par un entraîneur. Pourtant, celle-ci savait que les comportements de celui-ci étaient toxiques. Aujourd’hui, elle met en garde les jeunes athlètes pour éviter qu’une situation similaire à la sienne se reproduise.
« Écouter la petite voix qu’on a à l’intérieur de soi qui nous dit que je ne suis pas confortable. Parce qu’on l’a tous cette petite voix-là, elle va se manifester quand c’est quelque chose qui est contre nos valeurs ou quand on sait que ça ne devrait pas être comme ça. C’est important de ne pas la laisser de côté. Si cette petite voix-là remonte, puis on a des doutes, il faut demander à quelqu’un. Aller chercher une autre opinion extérieure comme les parents ou les amis », a-t-elle mentionné dans le cadre de la capsule sur les différentes formes de violence.
Cette situation est bien loin d’être un cas unique selon le chargé de projets de Sport’Aide Alexandre Baril. De son expérience professionnelle, près de 80% des cas de violence chez les athlètes sont au niveau psychologique. Il existe toutefois des symptômes qui permettent à un entraîneur ou un proche de détecter le fait que l’athlète ne va pas bien. Si un doute persiste, il est possible d’obtenir de l’aide via différentes ressources, dont la ligne ouverte de Sport’Aide.
« Un excellent exemple qu’on a eu récemment sur la ligne : un entraîneur qui lui a vu que son athlète allait moins bien, puis il est allé lui poser la question. Ça vas-tu? Qu’est-ce qui se passe? […] L’athlète lui avoue qu’il subit de la violence physique à la maison. L’entraîneur part avec cette information, qu’est-ce qu’on fait avec ça! Il a finalement appelé Sport’Aide. […] Tout ça est partie du fait que l’entraîneur a vu que l’athlète allait moins bien et il a osé aller le voir pour lui demander s’il était correct », a fait valoir le spécialiste dans le cadre de la capsule tournée dans le cadre de la Campagne de sensibilisation sur les différentes formes de violence.
Mercredi prochain à 13h00, la deuxième capsule mettant en vedette Lyne Bessette, ancienne coureuse professionnelle, et la nutritionniste spécialisée en performance sportive Alexia De Macar, aborderont les troubles alimentaires présents chez les athlètes. Pour ne rien manquer, suivez notre chaîne YouTube.