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Temple de la renommée

Claude Pagé

Bâtisseur

Intronisé en 2009

Natif de Baie St-Paul, Claude Pagé s’établit à Val d’Or comme professeur d’éducation physique à l’âge de 20 ans après avoir complété une formation universitaire en éducation physique à l’Université d’Ottawa. Ayant enseigné une douzaine d’années et été directeur de loisirs pendant trois ans, Claude Pagé devient directeur général du Tour de l’Abitibi et du Festival de l’orignal en 1979. ICes deux événements cohabiteront pendant trois ans, jusqu’à ce que Claude se consacre exclusivement au Tour de l’Abitibi. Fils d’un commerçant de vélo de Baie St-Paul, Claude Pagé combine ses connaissances du milieu cycliste à ses talents d’organisateur pour rapidement donner un nouvel élan à un Tour de l’Abitibi qui existait déjà depuis dix ans.

Tour De Labitibi

Ayant rapidement compris que la pérennité du Tour passait par son développement au niveau international, l’Abitibi accueille pour la première fois l’équipe nationale des États-Unis en 1980 et celle de la France en 1981.Fort de ses succès, et sur les recommandations de son ami Marc Lemay, Claude Pagé entreprend de se rendre en Europe lors des différents Championnats du monde à partir de 1982 et ce, pour faire la promotion du Tour. En 1991, Claude Pagé et son ami Lucien Baily, directeur technique national à la Fédération française de cyclisme convainquent Jean Pitallier, président de la commission technique de l’UCI, de mettre sur pied une Coupe du monde junior. Cette dernière voit le jour en 1994, et le Tour de l’Abitibi en est la seule étape en Amérique. Dès lors, le Tour atteint un rayonnement et une crédibilité sans précédent. Ces faits d’armes lui permettront d’accueillir au cours des années subséquentes des formations des cinq continents, dont l’équipe du Japon en 1999.
Si le Tour a connu une progression constante au fil des années, lui permettant de devenir un passage obligé pour les coureurs juniors en Amérique, et une destination de prédilection pour plusieurs équipes européennes, asiatiques et océaniques, les défis n’en ont pas moins été de taille au fil des années afin d’en assurer la survie. Organisé dans une région d’à peine 140,000 habitants, située à six heures de route de Montréal, le Tour a toutefois pu compter sur un sentiment de fierté régionale et une grande capacité d’adaptation qui auront largement contribué à en assurer la survie.
En 2001, dans un esprit de dépassement et de recherche de nouveautés, Pagé tordra quelques bras afin d’introduire le départ du contre-la-montre individuel à partir d’une cheminée d’une mine de la Cité de l’or. De là, les cyclistes devront parcourir 363m sous terre pour sortir de la mine. Il s’agit évidemment d’une première mondiale qui deviendra la signature du Tour. Une façon toute particulière de faire le lien avec la région minière. Ainsi, les coureurs auraient roulé sur les routes de l’or, des bois et des grains pour ensuite émerger des entrailles de la terre. Il ne fait nul doute que tous les coureurs qui participeront au Tour après 2001 se rappelleront de cette étape mythique.
À l’issue de l’édition 2005, Claude Pagé prend une retraite bien méritée avec le sentiment du devoir accompli; il aura consacré 27 ans de sa vie à cet événement. Ce sera désormais la ville de Val d’Or qui assurera la relève de l’organisation en devenant la ville hôtesse permanente; l’avenir du Tour est assuré! En 2006, Claude Pagé est honoré en recevant le prix Hommage Jacques Beauchamp pour son œuvre dans le cadre du Gala Sports Québec.

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