Czeslaw Lukaszewicz
Athlète
Intronisé en 2015
Originaire de la Pologne, c’est là-bas que Czeslaw Lukaszewicz apprivoise le vélo et fait ses débuts en cyclisme. Ainsi, à partir de 1976, il pédale de manière compétitive. Jusqu’en 1986, année où il termine au troisième rang du Tour de Pologne, c’est dans son pays natal qu’il évolue. De 1987 à 1989, il élit domicile en Grèce, puis immigre au Canada, qui deviendra sa véritable patrie d’adoption.
En 1993, il joint les rangs du club Espoirs Laval, une formation au sein de laquelle il courra la majeure partie de sa carrière. Également membre de l’équipe canadienne, il représente le pays à de multiples occasions. Aux Jeux du Commonwealth, il perce le top-10 à deux reprises en s’inscrivant au neuvième rang de la course sur route en 1994 (Canada) et en 1998 (Malaysie). Aux Jeux panaméricains disputés au Canada, en 1999, le porte-étendard de l’unifolié conclut la course sur route au 20e rang.
Czeslaw Lukaszewicz compte deux participations aux Championnats du monde à son actif. À l’édition de 1990, laquelle est présentée au Japon, il termine la course sur route au 30e rang. Deux ans plus tard, en Espagne, il n’est pas en mesure de rallier le fil d’arrivée.
Sacré champion canadien à la course sur route en 1994, 1997, 1999 et 2000, il a ravi le titre quatre fois, un exploit qu’il est le seul à pouvoir revendiquer. Toujours sur la scène nationale, il décroche les grands honneurs de la Classique Québec-Montréal en 1998.
En 2000, il obtient son laissez-passer pour les Jeux olympiques de Sydney, lesquels ne se déroulent malheureusement pas tels qu’escomptés. Retardé par une chute, il est retiré de la course par les commissaires et ne peut donc pas compléter l’épreuve.
14 fois sur la ligne de départ du Tour de Beauce, c’est en 1991 qu’il signe sa meilleure performance et clame la victoire.
Reconnu pour sa témérité, Czeslaw Lukaszewicz est de ceux qui laissent tout sur la route. Fonceur, il ne recule devant rien, pas même la douleur, et ce, même s’il se dit fatigué. Ceux qui l’ont côtoyé se souviendront certainement de son célèbre « il faut que je gagne les courses pour faire de l’argent ». Ce n’était pas qu’un sport, c’était son métier, son gagne-pain. Mais c’était aussi une passion, et ça le demeure encore. Même s’il n’évolue plus au sein d’un peloton, il demeure impliqué dans le milieu cycliste, notamment avec sa boutique et son club Vélo Sélect.