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Temple de la renommée

Jacques Naubert

Athlète

Intronisé en 2015

À 13 ans, Jacques Naubert enfourche son vélo 5-vitesses Canadian Tire et parcourt la distance qui sépare Sherbrooke et Montréal en 9 heures. Un fait anecdotique qui marque néanmoins le début d’une longue histoire d’amour. Introduit au cyclisme par la famille Georges, il prend part à sa première compétition en 1980. À l’âge de 16 ans, il participe aux Jeux du Québec disputés à Hull et termine deuxième au critérium. Cette même année, il découvre la piste. C’est au vélodrome de Montréal qu’il s’initie à la discipline et débute ce qui sera une belle carrière sur l’ovale.

La saison 1983 en est une importante pour Jacques Naubert, alors membre du club Montréal International.  Il met la main sur pas moins de cinq médailles aux Championnats canadiens juniors sur piste, en plus de terminer à un point du vainqueur à l’omnium, un certain Curt Harnet. Il fait également belle figure sur route, avec notamment une deuxième place au contre-la-montre tenu dans le cadre du Tour de l’Abitibi. Cet impressionnant palmarès lui vaut d’ailleurs d’être nommé athlète par excellence au Mérite cycliste québécois.
En 1986, le spécialiste de la piste remporte son premier de nombreux titres québécois, à la poursuite individuelle cette fois. De plus, il établit un nouveau record de l’heure canadien avec une marque de 45,783 km. Il participe également à ses premiers Jeux du Commonwealth, où lui et ses coéquipiers prennent le sixième rang à la poursuite par équipe. Toujours lors du rendez-vous sportif présenté en Écosse, il termine 14e à la poursuite individuelle.

Jacques Naubert Bw2

En 1988, le porte-étendard du club Espoirs de Laval défend avec succès son titre de champion québécois à la poursuite individuelle, en plus de clamer celui au kilo et à l’omnium. En cette année olympique, il vise évidemment une participation aux Jeux de Séoul. Cela dit, la formation de l’unifolié rate d’un maigre dixième de seconde le standard en poursuite par équipe fixé par le Comité olympique canadien.

L’année suivante, Jacques Naubert s’impose aux Nationaux en signant quatre victoires : poursuite par équipe, poursuite individuelle, course aux points et omnium. C’est donc sans grande surprise que le champion canadien obtient son laissez-passer pour les Jeux du Commonwealth de 1991, lesquels sont accueillis par la Nouvelle-Zélande et où il termine quatrième à la poursuite par équipe et sixième à la poursuite individuelle. Il est également sélectionné pour représenter le pays à l’occasion des Goodwill Games, où il décroche la quatrième place à la poursuite individuelle et la sixième place à la poursuite par équipe. Aux Mondiaux, il s’inscrit au 15e échelon de la poursuite individuelle avec un chrono de 4 min 38 sec, mais surtout, il enregistre un nouveau record canadien. Finalement, il s’attaque une fois de plus au record de l’heure; n’ayant pas complété les procédures administratives, la marque de près de 47 km qu’il établit sur l’ovale bordelais n’est pas homologuée.
Loin d’une forme optimale étant malade, il réussit néanmoins à prendre le sixième rang à la poursuite par équipe et le septième rang à la poursuite individuelle lors des Jeux panaméricains de 1991, concourus à Cuba. En 1992, sa dernière tentative pour une sélection olympique se solde malheureusement par un échec.
À la fin de la saison 1993, Jacques Naubert accroche son vélo. Il continue cependant à monter en selle dans le cadre de ses fonctions d’entraîneur, d’abord chez les Espoirs de Laval, puis auprès d’hommes d’affaires et de politiciens parmi lesquels figure le premier ministre de l’époque, Jean Charest. 

Tdlr Naubert
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