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Temple de la renommée

Mathieu Toulouse

athlète

Intronisé en 2017

Natif de Montréal (né le 3 août 1976)

À l’école secondaire, Mathieu Toulouse pratique l’escrime. Il s’agit de sa première exposition à la compétition. Mais ce sport, il le délaisse au profit du vélo de montagne, qu’il débute à l’âge de 18 ans, après avoir pris part à des sorties clandestines sur le Mont-Royal. Il participe à sa première course dans le cadre des Mercredis de Terrebonne, et roule ensuite, sous les couleurs de la formation Cycles ABC. En 1995, il passe sous la bannière du club de vélo de montagne de Bromont, où il évolue pour deux saisons.
 
À partir de 1997, il s’aligne dans les rangs de l’équipe Ford-Devinci. Mais de temps à autre, il troque le maillot de sa formation régulière pour celui de l’unifolié, alors qu’il participe aux projets de l’équipe nationale. C’est d’ailleurs le cas lorsqu’il prend part à ses premiers Championnats du monde XCO, en 1997,  où il s’inscrit au 48e rang chez les U23.
 
Au cours de sa carrière, il signe un total de sept participations aux Mondiaux et réalise sa meilleure performance à Livigno (Italie), en 2005, en vertu d’une 28e place. Sur le circuit de la Coupe du monde, il perce le top-20 à deux reprises, en 2008; au Mont-Sainte-Anne, devant une foule partisane, il se faufile en 18e place, alors qu’à Angel Fire, aux États-Unis, il finit au 20e rang. Toujours lors de tranches de la série mondiale, il termine 24e en Belgique (2000) et en Écosse (2004). 

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Athlète polyvalent, Mathieu Toulouse roule également sur route, discipline dans laquelle il s’illustre de belle façon, comme en témoigne sa 20e place au classement général du Tour de Beauce en 1999. En 2004, il complète le Tour d’Okinawa (Japon) au huitième rang du cumulatif. 

Durant la dizaine d’années où il roule sur les sentiers, et parfois sur le bitume, des épreuves des circuits mondiaux et nord-américains, il obtient deux laissez-passer pour les Jeux panaméricains : le premier en 2003, en cyclisme sur route, et le second en 2007, en vélo de montagne. Aux Championnats panaméricains, alors qu’il enfourche sa monture tout-terrain, il prend la septième place au Chili, en 2002, et décroche les grands honneurs termine deuxième 2e au Brésil, en 2006. Son meilleur souvenir sportif est toutefois associé à sa victoire à la cinquième étape de la série nationale américaine présentée à Windham, en 2008.

Au niveau national, il décroche notamment la médaille de bronze aux Championnats canadiens de cyclocross, en 2006, ainsi qu’à ceux de cross-country, en 2008. Il s’empare aussi de plusieurs titres provinciaux en vélo de montagne et est sacré double champion en cyclisme sur route (course sur route et contre-la-montre) en 2007. D’ailleurs, il est le seul Québécois à avoir été remporté un titre en vélo de montagne, en cyclocross, à la course sur route et au contre-la-montre

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En 2008, il annonce son retrait de la compétition. L’avenir de Team Maxxis, équipe avec laquelle il a un contrat depuis 2005, étant fragilisé par le contexte économique difficile aux États-Unis, et de nombreux projets mijotant dans sa tête, il accroche son vélo. Celui qui a fait des études un baccalauréat en droit en parallèle de son parcours sportif décide de retourner sur les bancs d’école, en médecine cette fois. Toujours à l’Université de Montréal, il complète un doctorat en médecine, puis entreprend une spécialité en médecine d’urgence. 

Après avoir siégé sur le comité haute performance à Cyclisme Canada (2007 à 2009), il devient membre du comité du développement et de l’élite à la FQSC (2010 à 2014). En compagnie de son ancien coéquipier sur route, Dominique Perras, il lance également l’entreprise de consultation en entraînement cycliste avelocoaching.com en 2010. En plus d’agir à titre de conseiller technique pour le Cyclo-défi contre le cancer (2009-2010), il assume le rôle d’entraîneur et porte-parole des activités de financement de l’Institut de rechercher en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal (2010 à 2013). Et encore à ce jour, on peut l’entendre analyser les épreuves de vélo de montagne à l’occasion des Jeux olympiques et des Championnats du monde. 

Mathieu Toulouse

Partenaires FQSC