Mélanie Dorion
Athlète
Intronisé en 2011
C’est à l’âge de 15 ans que Mélanie Dorion, originaire de Deux-Montagnes, entreprend la compétition en vélo de montagne, après avoir été initiée à cette discipline par un ami qui, tout comme elle, pratiquait le ski alpin. Bien qu’elle soit d’âge cadet, elle obtient une dérogation lui permettant d’évoluer parmi les juniors. Le succès ne se fait pas attendre. À sa première saison, elle s’impose en deuxième place aux Championnats canadiens, clame les honneurs de la Coupe du Québec en vélo de montagne et perce le top-10 à l’épreuve de cross-country lors des Championnats du monde disputés à Bromont.
L’année suivante, soit en 1993, elle poursuit sa domination en signant cinq victoires en Coupe du Québec et trois en Coupe Canada, en plus de décrocher les titres de championne canadienne et nord-américaine, ce qui lui vaut un laissez-passer pour les Championnats du monde présentés en France, où elle obtient le 13e rang.
À sa dernière saison chez les juniors, désireuse de mettre à profit son bagage de skieuse alpin, Mélanie Dorion ajoute la descente à son répertoire en 1994. Aux Mondiaux, elle termine huitième à l’épreuve de descente, et ce, en dépit d’une blessure, mais est, pour cette raison, contrainte à l’abandon lors du cross-country.
Après des débuts encourageants à sa première saison chez les seniors en 1995 avec une 23e et une 33e place en Coupe du monde, Mélanie Dorion est tenue à l’écart de la compétition la saison suivante en raison d’une mononucléose. Elle effectue un retour remarqué en 1997, auteure d’une 15e et d’une 18e place en Coupe du monde, pour conclure en beauté sa meilleure saison sur la scène internationale avec une 14e place lors des Championnats du monde, elle connaît. Au niveau national, elle rafle tout.
En 1998, Mélanie Dorion termine aux 15e et 18e rangs lors des épreuves de Coupe du monde concourues en sol canadien. Une 26e place décrochée aux Mondiaux conclut sa saison de manière un peu décevante, a-t-elle confié, ayant souhaitée égaler, voire améliorer, son résultat de 1997. Cette même année, elle fait ses débuts en course sur route sous la bannière Élita, formation qu’elle met sur pied avec la complicité de deux cyclistes sur route, Annie Gariépy et Sophie St-Jacques.
En 1999, Mélanie Dorion se faufile dans le top-20 de trois des six épreuves de la Coupe du monde auxquelles elle participe. Sur un parcours détérioré par une pluie torrentielle, elle termine 45e aux Championnats du monde. Encore peu expérimentée sur la route, elle livre néanmoins de belles performances, dont une impressionnante quatrième place au classement général du Grand Prix féminin international, qui a lieu dans la région Brome-Missisquoi.
En 2000, Mélanie Dorion se maintient parmi les 30 premières lors des trois arrêts de la Coupe du monde auxquels elle se rend, et conclut le plus important rendez-vous annuel au 40e rang. Elle s’exécute régulièrement sur route, où elle connaît un succès grandissant, avec, entre autres, une neuvième place ravie au Tour de Gila.
En 2001, Mélanie Dorion accroche son vélo de montagne et décide de se consacrer entièrement à la route. Sa transition d’une spécialité à l’autre sera récompensée par une neuvième place lors Championnats nationaux, de même qu’une 20e place signée à la Coupe du monde de Montréal. Pourtant sur une lancée, elle devra malheureusement se retirer de la compétition et mettre un terme à sa carrière en raison de problèmes de santé persistants.