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Temple de la renommée

Yannick Cojan

athlète

Intronisé en 2018

Natif de Montréal (né le 11 septembre 1969)

De ses tout débuts, en 1978, jusqu’à la toute fin, Yannick Cojan a été fidèle à un club. À l’exception des projets de l’équipe du Québec ou de l’équipe nationale et d’une année au sein de la formation professionnelle Mutuelle de Seine et Marne, il n’a revêtu qu’un maillot, soit celui des Espoirs Laval.

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Doué et polyvalent, il obtient rapidement du succès, autant sur la route que sur la piste. En 1982, il décroche la victoire aux Jeux du Québec et s’empare de son premier titre provincial sur piste. Sur la scène provinciale, il s’impose en tête de peloton, comme en attestent notamment ses performances aux Championnats québécois. Alors qu’il s’exécute sur le bitume, il se hisse sur la plus haute marche du podium en 1985 et en 1987, puis sur la seconde, en 1984 et en 1990. Excellent sprinteur, il s’illustre tout autant lorsqu’il est en action au vélodrome. Champion provincial deux années consécutives (1985 et 1986), de même qu’en 1996, il est décoré d’argent en 1987 et en 1990.

Il multiplie également les podiums aux Championnats canadiens, surtout sur l’ovale. Le spécialiste de la course aux points rafle d’ailleurs trois titres nationaux dans cette épreuve en 1991, 1998 et 1999. S’ajoutent ceux ravis à l’omnium (1987) et à la poursuite par équipe (1990). Son palmarès compte aussi deux médailles d’argent (1986 et 1990) et une de bronze (1989). Il est sacré vice-champion canadien sur route en 1987 et il et récidive en 1993.

En 1987, à sa deuxième et dernière année dans les rangs juniors, il devient membre de l’équipe nationale et le demeure jusqu’en 1994. Mais c’est à partir de 1990 qu’il commence à réellement exploiter son talent à l’étranger. Cinquième aux Goodwill Games disputés aux États-Unis, il prend aussi le cinquième rang à la poursuite par équipe lors des Jeux du Commonwealth.

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En 1991, il signe une sixième et une 13e place aux Jeux panaméricains. Au critérium présenté en marge du Grand Prix Cycliste des Amériques, il est le 26e coureur à franchir la ligne d’arrivée, mais le 2e parmi ceux qui évoluent chez les amateurs. En 1993, il triomphe au Grand Prix Torhout présenté en Belgique et est retenu au sein du contingent canadien dépêché en Norvège pour représenter le pays aux Mondiaux.

Il remporte les éditions 1992 et 1994 de la course Québec – Montréal et termine troisième de la course sur route de l’événement préparatoire pour les Jeux du Commonwealth de Victoria, en 1994.

Mais ce qui a incontestablement marqué la carrière de Yannick Cojan, c’est son règne aux Mardis cyclistes de Lachine. Couronné champion du classement général à six reprises, il était le roi incontesté des Mardis. Or, si on parle au passé, c’est que Jean-François Laroche l’a détrôné en 2017. N’empêche, son record tenait la route depuis 1999. Dix-huit années se sont donc écoulées avant qu’un autre aspirant puisse prétendre au titre. Tout un exploit!

Affirmant avoir perdu le feu sacré, il se retire de la compétition à la fin de la saison 2003. Depuis sa retraite, il enseigne l'éducation physique. Il a également donné des cours de spinning et a offert ses services comme entraîneur personnel de cyclisme et de musculation.

Yannick Cojan

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