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Les Québécoises sont prêtes pour les Mondiaux
vendredi, 2 février 2018Déjà aux Pays-Bas, où elles participaient à la finale de la série de la Coupe du monde cyclocross, le week-end dernier, Christel Ferrier Bruneau, Maghalie Rochette et Magdeleine Vallières-Mill se préparent pour l’ultime rendez-vous, les Championnats du monde. Ainsi, demain (samedi), elles se mesureront aux meilleures de la discipline sur le parcours de Valkenburg.
Christel Ferrier Bruneau et Maghalie Rochette seront toutes deux à la ligne de départ de l’épreuve élite, alors que Magdeleine Vallières-Mill, qui est âgée de seulement 16 ans, évoluera parmi les moins de 23 ans.
« J’ai eu la chance de jeter un coup d’œil au parcours, même s’il n’était pas tout à fait finalisé. J’ai tout de même pu rouler quelques sections. À première vue, ça semble très bien. Il y a plusieurs belles montées et descentes techniques, quelques belles sections de course à pied et de la boue jusqu’aux oreilles. Bref, la personne qui va l’emporter sera une vraie experte du cyclocross », a souligné Rochette.
« Je suis extrêmement excitée. Je me sens super bien à l’entraînement. Et mentalement, je suis très positive et relaxe. Quand je suis dans ces conditions, c’est toujours de bon augure. L’important maintenant est de garder le "focus" sur ce que je peux contrôler et de m’assurer d’exécuter ces tâches au meilleur de mes capacités », a ajouté celle qui a pris le cinquième rang lors des derniers Mondiaux.
« Normalement, je devrais être sur la troisième ligne de départ. Donc, je vais devoir composer avec un peu de chaos en début de course. Le but sera de rester calme et alerte, et de réagir le mieux possible à ce qui se passera devant moi. Une fois le chaos du départ terminé, ça sera une bataille où il faudra tout donner en s’assurant de faire le moins d’erreurs possible. Chez les femmes, il y a environ 10 personnes qui peuvent gagner et 15 qui peuvent réalistement se battre pour le podium. Bref, la course va être ouverte », a-t-elle conclu.
« Mon objectif pour les Mondiaux est de rentrer dans les 10 premières, en espérant que ça soit un circuit qui me convienne. Sur les épreuves de Coupe du monde, j’ai remarqué que les circuits très boueux ne m’avantageaient pas, parce que je n’ai pas l’habitude de pédaler sur ce type de terrain. Je préfère que ce soit liquide et glissant. Mais bon, on verra », a indiqué la championne canadienne en titre, Ferrier Bruneau.