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La nation hôte rafle cinq médailles

vendredi, 17 août 2018
Canadiens
Les Canadiens décorés au terme de la session matinale. (Crédit : Jean-Baptiste Benavent)

Les représentants canadiens ont ajouté cinq médailles à leur collection au terme de la troisième journée de compétition présentée dans le cadre de la Coupe du Monde Paracyclisme Route UCI 2018 accueillie par Baie-Comeau. En décrochant une médaille d’or, une d’argent et trois de bronze, la nation hôte a porté à sept sa récolte jusqu’à présent.

Seulement en matinée, la formation de l’unifolié a remporté quatre médailles. L’Albertain Michael Sametz a été le plus rapide au contre-la-montre disputé chez les C3, ce qui lui valu l’or. À l’issue de l’épreuve concourue chez les C2, le Britanno-Colombien Tristen Chernove s’est emparé de l’argent. La Québécoise Marie-Claude Molnar (C4) et l’Albertain Ross Wilson (C1) ont enregistré le troisième meilleur temps dans leur catégorie respective et sont montés sur la dernière marche du podium.

Auteur du troisième meilleur chrono, le tandem québécois composé de Daniel Chalifour (B) et Jean-Michel Lachance (P) a terminé à moins de quatre secondes de la deuxième place. Leurs confrères Matthieu Croteau-Daigle (B) et Benoit Lussier (P) se sont classés 11e, tandis que les Albertains Lowell Taylor (B) et Andrew Davidson (P) ont terminé 13e. Du côté féminin, la paire formée par l’Ontarienne Robbi Weldon et la Québécoise Anaïs Courteille s’est arrêtée au pied du podium. Annie Bouchard et sa pilote, Evelyne Gagnon, se sont quant à elles inscrites au sixième échelon.

Nicole Clermont, qui est aussi originaire de la Belle Province, a fini cinquième chez les C5.

Les États-Unis trônent toujours au sommet du classement des pays en vertu d’une récolte de huit médailles, dont trois d’or. Avec une récompense en moins, quatre nations talonnent les meneurs. Mais avec quatre médailles d’or, le contingent britannique possède un léger avantage sur les Australiens, qui sont troisièmes, tout juste devant le Canada et l’Allemagne.

Ça se poursuit!

Les compétitions reprendront de plus belle dans la province québécoise, où se dérouleront les courses sur route au programme de la finale de la Coupe du Monde Paracyclisme Route UCI 2018.

Recevoir le monde chez soi

En 2011, Jimmy Pelletier recevait un coup de fil inespéré à quelques jours de la Coupe du monde présentée à Baie-Comeau. Une place s’était libérée au sein de l’équipe nationale, et c'était au paracycliste originaire de la région qu’on faisait appel pour la combler. Pelletier était évidemment ravi d’apprendre qu’il participerait à sa première compétition internationale en paracyclisme, et à la maison de surcroît.

Or, sept ans plus tard, il est de nouveau présent à la Coupe du monde de Baie-Comeau… mais à titre de spectateur. Des lignes de côtés, il observe, admiratif, ses anciens coéquipiers et adversaires.

« C'est sûr que ç’a créé une certaine émotion. Mais même si c'est l’fun de les voir en action, je suis serein avec ma décision. Oui, j’aimais la compétition, mais je suis aussi et surtout un gars d’équipe, un rassembleur. Et ça, ça me sert beaucoup avec ma randonnée », a indiqué celui qui a accepté d’agir comme ambassadeur pour cette édition de la Coupe du monde et qui a effectué une tournée de 12 écoles dans le cadre de ses fonctions.

Grâce à la randonnée qui porte son nom et qu’il a fondée en 2014, Jimmy Pelletier a réussi à amasser près d’un demi-million de dollars pour les jeunes vivant avec un handicap (physique, déficience intellectuelle et autisme) et les personnes défavorisées.

« Ce qui est le plus important pour moi, c’est de redonner au suivant. Et ça, je peux le faire avec ma randonnée. Et quand tu vois les répercussions que ça a, tu veux juste continuer », a déclaré le grand sportif au coeur d’or.

« Ce sont tous des athlètes extraordinaires. Je suis bien placé pour savoir ce qu’ils accomplissent et ce que ça demande comme sacrifices pour se rendre jusque-là. Et d’avoir une compétition de ce niveau-là ici, c’est super. C'est une belle activité à faire pour la population de Baie-Comeau. Il faut que les gens viennent voir ça », a-t-il lancé en guise d’invitation à la population locale.

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