Cyclisme Canada a annoncé la délégation qui prendra l'avion pour Glasgow dans quelques jours. L'édition 2023 prévue à Glasgow du 3 au 13 août sera le point d'attraction de la planète des sports cyclistes durant une dizaine de jours. Au menu, ce sont neuf disciplines des sports cyclistes qui seront en action durant cet événement hautement attendu. Pas moins de 36 Québécois auront la chance de vivre cette expérience unique.

La FQSC vous présente les Québécois qui ont été sélectionnés par la fédération nationale afin de participer aux différentes épreuves. Vous trouverez l'horaire détaillé pour les différentes compétitions sur le site de l'événement.

Le Montréalais Jean-François Boulianne prendra part à l'épreuve du BMX Flatland. Moins connu que Jean-William Prévost, Boulianne pourra néanmoins se mesurer à plusieurs gros noms de la discipline. Les Français et Néerlandais seront à surveiller durant cette compétition.

Du côté du BMX Park, le Montréalais Jeffrey Whaley aura l'occasion de rebondir, lui qui a subi une blessure en début de saison. Ce dernier a offert une belle performance lors des Championnats québécois de BMX Racing qui se tenaient à Crabtree le 23 juillet dernier.

Pas moins de trois athlètes issus de la Belle Province auront la chance de mesurer à l'élite mondiale dans l'épreuve du BMX Racing. Chez les juniors femmes, la pilote de La Tuque Thessalie Bruneau a bien fait lors des Championnats canadiens. Elle ne sera pas seule, puisque le champion canadien U23 Thomas Jodoin a également obtenu son billet pour Glasgow 2023. L'athlète de la Mauricie tentera de faire un bout de chemin durant la compétition. Du côté des élites hommes, le vice-champion canadien chez les élites Riley Meyer-Clément a été l'un des deux Canadiens à obtenir sa sélection pour les Mondiaux.

Spécialiste du vélo de montagne électrique et du cyclocross, Maghalie Rochette renouera avec sa monture électrique pour les Mondiaux 2023, elle qui avait fait belle figure lors des Championnats du Monde UCI en vélo de montagne présentés au Mont-Sainte-Anne en 2019. Elle avait décroché la médaille d'argent avec un retard de cinq secondes sur la championne du monde de l'époque, la Suissesse Nathalie Schneitter.

Deux Montréalais auront la chance de participer aux Mondiaux 2023. Le duo composé de Patrice Lavoie et Benoît Fisch participera à la compétition du cyclisme en salle, un sport assez méconnu des membres de la FQSC. Il s'agit d'une compétition en équipe avec deux joueurs de chaque côté. Ceux-ci doivent se faire des passes, manier un ballon qui ressemble étrangement à un ballon de hand-ball, puis tirer dans le filet adverse. Ce jeu gagne en popularité à l'échelle mondiale.

Pour vous donner un aperçu du sport, visionnez la vidéo ci-dessous.

En plus de l'épreuve de vélo de montagne électrique (E-MTB), Maghalie Rochette prendra part à l'épreuve d'endurance du cross-country marathon lors des Mondiaux 2023. Celle-ci ne sera pas seule, puisque Haley Smith portera les couleurs du Canada lors de cette épreuve. Celle qui réside désormais dans la région de l'Estrie tente de se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris en 2024 dans l'épreuve de cross-country olympique.

Du côté masculin, Andrew L'Espérance qui habite lui aussi désormais à Bromont fera l'épreuve du marathon. L'athlète de Saint-Jérôme Alexandre Vialle prendra le départ lui aussi.

Le Québec sera fortement représenté lors des Mondiaux 2023 après une sélection plutôt décevante en 2022. Anabelle Drouin portera les couleurs du Canada chez les juniors femmes. Grâce à ces brillantes performances sur le circuit québécois, sur le circuit canadien et lors des Nationaux, elle a démontré qu'elle pouvait bien faire dans cette compétition la plus relevée chez les juniors.

Chez les juniors garçons, trois membres de la FQSC ont obtenu leur laissez-passer. Mika Comaniuk qui avait déjà participé aux Mondiaux de cyclocross l'hiver dernier chez les juniors a très bien fait cette saison en vélo de montagne. Il sera accompagné par la jeune sensation qui en est à sa première année chez les juniors, Jacob Roy, et Maxime St-Onge, un coureur fort talentueux qui avait impressionné aux Jeux du Canada l'an dernier.

Chez les U23, Ophélie Grandmont et Marie-Fay St-Onge en seront à une première expérience aux Mondiaux dans la catégorie U23 femmes. Le calibre promet d'être assez relevé pour elles. Une simple participation est déjà une bonne nouvelle en soi pour les deux jeunes femmes âgées de 19 ans.

Avec une grande performance en 2022 lors de sa dernière saison chez les juniors, Zorak Paillé entend profiter de son passage chez les U23 pour démontrer ce qu'il peut faire. L'athlète de Laval sera dans un contingent canadien très fort, lui qui verra Carter Woods à quelques mètres de lui au départ. Woods a remporté plusieurs manches sur le circuit mondial. Il est l'un des favoris pour Glasgow 2023.

Considérée comme l'une des favorites pour obtenir son billet aux prochains Jeux olympiques de Paris, Laurie Arseneault espère obtenir la meilleure performance canadienne en Écosse. Une grande performance pourrait lui permettre de passer devant ses compatriotes Jennifer Jackson et Sandra Walter lors de la qualification pour Paris 2024.

Léandre Bouchard a les yeux rivés sur les Jeux olympiques de Paris 2024. Après un début de saison plus difficile, celui-ci a rebondi de brillante façon dans les épreuves de la Coupe du monde ainsi qu'aux plus récents Championnats canadiens de vélo de montagne. Accompagné de Peter Disera, Sean Fincham et Gunnar Holmgren, il voudra obtenir le meilleur résultat canadien.

Absent pour une période indéterminée en raison d'une blessure, Tristan Lemire ne prendra pas l'avion pour Glasgow. Toutefois, le Bromontois Anthony Poulson a été sélectionné pour représenter le Canada lors de la compétition la plus importante de la saison en descente.

Trois Québécois ont été sélectionnés pour participer aux différentes épreuves en paracyclisme sur route. En tricycle, Louis-Albert Corriveau-Jolin (T2) poursuit son rêve de participer aux Jeux paralympiques l'été prochain. Il voudra amasser un maximum de points pour obtenir son billet pour Paris. Le Victoriavillois Charles Moreau fait encore partie des athlètes de haut niveau en vélo à mains, le double médaillé de bronze aux Jeux paralympiques de Rio en 2016 voudra démontrer qu'il peut grimper sur le podium comme il l'a fait à Baie-Comeau l'été dernier. Il avait décroché l'argent au contre-la-montre chez les H3. Nouveau dans l'univers du paracyclisme, Tarek Dahab (C2) participera aux épreuves en paracyclisme sur route, mais aussi sur la piste. Il aura un horaire plutôt chargé, mais il entend bien démontrer qu'il a sa place.

Chez les juniors femmes, Éloïse Camiré a de grandes aspirations pour la course sur route ainsi qu'au contre-la-montre individuel. En 2022, elle avait participé aux Mondiaux en Australie. Elle avait réalisé le 28e meilleur chrono de la journée au contre-la-montre. Un top-15 n'est pas impossible pour l'athlète de Saint-Jérôme.

Du côté masculin, l'athlète de Québec Alexis Bouchard fait partie de l'élite canadienne à sa deuxième année chez les juniors. Lors du plus récent Tour de l'Abitibi, il a remporté le maillot à pois comme meilleur grimpeur en plus d'être un coéquipier fiable pour les membres de son équipe. Il participera au contre-la-montre individuel en plus de faire la course sur route.

Chez les U23 hommes, Philippe Jacob a obtenu son billet passant par la grande porte. Le Granbyen a été dominant lors des Championnats canadiens sur route en Alberta à la fin du mois de juin. Lors du routier long de 216 kilomètres, il a pris le deuxième rang devançant des têtes d'affiche comme Pier-André Côté et Derek Gee. Il a remporté le titre canadien U23. Il ne sera pas le seul Québécois, puisque Tristan Jussaume prendra part au contre-la-montre individuel en plus de faire la course en ligne. L'athlète de Contrecoeur aura de grandes aspirations pour le contre-la-montre, lui qui détient trois maillots de champion canadien chez les U23.

Du côté des élites femmes, Olivia Baril n'a pas volé sa place, elle qui connaît une saison exceptionnelle avec sa nouvelle formation Team UAE ADQ. Elle pourrait causer une surprise avec la qualité de coéquipières dont elle disposera lors de la course sur route. Elle prendra également le départ du contre-la-montre individuel. La coureuse de Québec Simone Boilard, quant à elle, prendra le départ uniquement de la course en peloton.

Chez les élites hommes, cinq des sept coureurs sélectionnés proviennent de la Belle Province. Sans surprise, Hugo Houle et Guillaume Boivin porteront les couleurs du Canada pour le routier. Les deux coéquipiers au sein de la formation Israël - Premier Tech pourront compter aussi sur leur coéquipier Derek Gee. Champion canadien en 2022, Pier-André Côté fera partie de l'unifolié comme son bon ami Charles-Étienne Chrétien. Les deux coureurs avaient offert tout un spectacle lors des Championnats panaméricains sur route plus tôt cette année, eux qui avaient terminé respectivement premier et troisième. Finalement, le champion canadien en titre du routier Nickolas Zukowsky sera en action. Celui-ci participera aux deux épreuves, soit le contre-la-montre individuel ainsi que la course sur route.

Dans les épreuves d'endurance, deux Québécois ont obtenu leur billet. Chez les femmes, Ariane Bonhomme mènera la poursuite par équipe féminine vers une qualification pour les Jeux de Paris 2024. La Gatinoise a de grands objectifs pour son équipe, elle qui aimerait revivre le périple olympique après la quatrième place acquise en 2021 à Tokyo. Elle participera à la course aux points du côté individuel.

Chez les hommes, Mathias Guillemette prendra sa place au sein du quatuor de la poursuite par équipe. Il aura l'occasion d'impressionner la galerie à la course aux points en plus de participer au Madison avec Dylan Bibic, eux qui sont les champions canadiens de la discipline.

Dans les épreuves de vitesse, la Lévisienne Lauriane Genest tentera de repartir avec une médaille aux Mondiaux, elle qui a le potentiel de le faire selon les résultats obtenus cette saison et la saison dernière. La pistarde qui a remporté le bronze aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 voudra créer un bon momentum en vue de Paris 2024.