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Deux membres de la FQSC dans le top-10 des athlètes québécois de l'année

vendredi, 31 décembre 2021
Guillaume Boivin réalise un top-10 à la course d'un jour Paris-Roubaix.
Guillaume Boivin réalise un top-10 à la course d'un jour Paris-Roubaix.

L’année 2021 a été faste pour les athlètes québécois. À tel point que des champions mondiaux ont dû être laissés de côté pour ce top 10 qui aurait facilement pu en compter 20. Les Québécois à Tokyo occupent évidemment le haut du pavé, mais les spécialistes de sports d’hiver ne sont pas en reste à deux mois des Jeux de Pékin. Dans son traditionnel bilan sportif de l'année, le journaliste de La Presse Simon Drouin estime que le cycliste Guillaume Boivin et la pistarde Lauriane Genest ont mérité les positions 4 et 8 de son top 10.

10 - Jennifer Abel et Mélissa Citrini-Beaulieu (plongeon, 3 m synchro)

Le Canada n’a certainement pas connu ses meilleurs Jeux en plongeon à Tokyo, mais Jennifer Abel et Mélissa Citrini-Beaulieu ont été à la hauteur de leur statut au 3 m synchro. Deuxième favori, le duo québécois a surmonté un début de compétition poussif pour cueillir la médaille d’argent. Abel est ainsi montée sur son deuxième podium olympique, après le bronze en 2012 avec Émilie Heymans. Elle n’a cependant pas réussi à concrétiser son potentiel à l’épreuve individuelle, terminant huitième.

9 - Kasia Gruchalla-Wesierski (aviron)

Cette médaille d’or, à peu près personne ne l’a vue venir à Tokyo. Personne à part les neuf membres du huit de pointe en aviron. Kasia Gruchalla-Wesierski occupait le deuxième siège de l’embarcation. Sa simple présence aux Jeux olympiques tenait de l’exploit. Six semaines plus tôt, elle avait été victime d’un grave accident à l’entraînement en vélo. En plus d’avoir perdu connaissance, elle a subi une fracture à une clavicule. Les médecins lui ont dit qu’elle était chanceuse d’être encore en vie. C’est donc avec une plaque d’acier et huit vis dans l’épaule qu’elle a ramé jusqu’à la médaille d’or sur les eaux du canal de la Forêt de la mer, un premier titre olympique pour les Canadiennes depuis 1992.

8- Lauriane Genest

Lauriane Genest a frappé un grand coup en remportant la médaille de bronze au keirin aux Jeux olympiques de Tokyo. Elle est ainsi devenue la première Canadienne médaillée en cyclisme sur piste depuis 2004. Absente de la compétition pendant un an et demi, l’ancienne patineuse artistique a profité de la pandémie pour développer son énorme potentiel dans un sport qu’elle a adopté à l’âge de 17 ans seulement. Genest a également pris la huitième place à la vitesse, épreuve remportée par son amie Kelsey Mitchell, qui l’avait défaite en quart de finale.

7- Catherine Beauchemin-Pinard

Sortie au premier tour aux JO de Rio, Catherine Beauchemin-Pinard était une athlète transformée en pénétrant au Nippon Budokan de Tokyo cinq ans plus tard. Plus mature, plus posée, la native de Saint-Hubert a abattu ses cartes une à une pour remporter la médaille de bronze dans la catégorie des 63 kg. Elle est ainsi devenue la première judoka québécoise de l’histoire à monter sur un podium olympique. Avec le bronze de sa coéquipière ontarienne Jessica Klimkait, Beauchemin-Pinard espère servir d’inspiration pour les jeunes filles à suivre ses traces sur les tatamis.

6 - Laurence Vincent Lapointe

Sa seule présence aux JO de Tokyo relevait du parcours de la combattante. Après une longue saga arbitrale, Laurence Vincent Lapointe a obtenu une exonération complète d’un contrôle de dopage positif. La multiple championne mondiale de canoë a ensuite raté son coup aux sélections olympiques canadiennes. L’annulation de la compétition de qualification continentale en raison de la COVID-19 l’a obligée à demander une dérogation au CIO, qui la lui a refusée. Finalement, la fédération canadienne a pu l’inclure dans l’équipe olympique grâce à un quota de… kayak. Malgré toutes ces mésaventures et la pression qui les accompagnait, l’athlète de Trois-Rivières s’est démarquée en remportant deux médailles dans la capitale japonaise, seule athlète québécoise à réaliser l’exploit.

5- Aurélie Rivard

Après un départ couci-couça au 50 m libre, où elle s’est contentée du bronze, Aurélie Rivard s’est relevée avec toute la résilience qu’on lui connaît aux Jeux paralympiques de Tokyo. Au 100 m, elle a démoli son propre record mondial à deux reprises pour remonter sur la plus haute marche du podium. Elle a ajouté l’or au 400 m libre, l’argent au 100 m dos et le bronze au relais 4 x 100 m. À seulement 25 ans, elle détient déjà 10 médailles paralympiques, la moitié en or.

4- Guillaume Boivin

Premier Tour de France, premiers Jeux olympiques et troisième titre canadien sur route : la saison de Guillaume Boivin était déjà un succès à la fin de l’été. Dix-septième aux Championnats du monde, le cycliste originaire de Longueuil a fini ça en apothéose en prenant le neuvième rang à Paris-Roubaix, soit le meilleur résultat canadien depuis la deuxième et la quatrième place de Steve Bauer au début des années 1990. À ce premier Enfer du Nord présenté sous la pluie en 20 ans, Boivin aurait pu disputer le sprint de la victoire, n’eût été une chute avec moins de 20 km à faire. Mais ça fait partie du jeu à Paris-Roubaix, comme il l’a lui-même souligné.

Pour prendre connaissance du podium ou du top 3 des athlètes québécois de la dernière année, consultez l'article original de Simon Drouin en cliquant sur le lien ci-dessous.

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