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Peu ou pas de changement au général pour Woods et Houle
mardi, 5 septembre 2017La 16e étape du Tour d’Espagne, un contre-la-montre individuel de 40,2 kilomètres, a peu remanié le classement des deux Québécois en lice mardi. Le Britannique Chris Froome (Sky)a consolidé son emprise sur la tête de course en assommant la concurrence à l’arrivée située à Lorono où il s’est imposé 29 secondes devant le Néerlandais Wilco Kelderman (Sunweb).
Classé 37e du jour, Michael Woods (Cannondale-Drapac, +3 min 40 s) a maintenu sa huitième place au classement général provisoire et accuse désormais un retard de 7 minutes 6 secondes. Quant à Hugo Houle (AG2R-La Mondiale, +3 min 54 s), il termine non loin, en 41e, place et il est monté de 4 échelons pour pointer au 113e rang, à 3 h 01 min 08 s.
Le vainqueur du dernier Tour de France détient désormais une avance de 1 minute 58 secondes sur l’Italien Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) et de 2 minutes 40 secondes sur Kelderman.
« C’était plus intense, mais c’était aussi plus vite fini », a imagé Houle, de Sainte-Perpétue. « J’ai donné tout ce que j’avais et je manquais de puissance si je me compare avec les meilleurs. Encore une fois, Froome a fait une impressionnante démonstration et il a écrasé tout le monde. C’est une performance ordinaire de ma part, mais je ne pouvais pas faire mieux que ça aujourd’hui (mardi). »
Deux AG2R-La Mondiale et une voiture en moins jusqu’à Madrid
Invité à commenter l’exclusion de ses coéquipiers Alexandre Geniez et Nico Denz de la Vuelta après que ceux-ci aient été filmés en train de s’agripper à une voiture d’équipe pendant plusieurs secondes au cours de la 15e étape, Houle n’a pas caché sa déception.
« C’est le genre de chose que l’on ne veut pas vivre et eux ils le prennent difficilement. Ce n’est pas l’image que l’équipe veut donner et nos patrons ont pris la décision de les exclure, a-t-il déclaré. La deuxième voiture d’équipe et le deuxième directeur sportifs devraient eux aussi être exclus, ce qui veut dire que nous aurons seulement une voiture pour le reste de la course. »
Conséquemment, le travail de ravitaillement et de soutien mécanique sera beaucoup plus compliqué pour la formation française dont l’unique voiture devra rester derrière le peloton principal sans pouvoir couvrir les échappées si l’équipe est représentée dans le groupe.
« Ça fait partie des sanctions et nous devrons vivre avec ça. Nous devrons être efficaces dans la gestion de nos contacts avec nos amis dans le peloton. Ce n’est pas catastrophique non plus, mais ce n’est agréable pour personne. Les gars étaient très déçus et cela les fera réfléchir. »
Le peloton s’attaquera à un grand défi en fin de l’étape de 180 kilomètres de mercredi, soit la montée de Las Machucos, une ascension de 9 kilomètres avec un passage à 28% d’inclinaison.
Rédaction : Sportcom