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Capsule #3 - Le dopage sportif

mercredi, 14 juin 2023
Dignitaires lors de la Conférence de presse sur la Campagne de sensibilisation sur l'intégrité et sur la sécurité dans les sports cyclistes
Dignitaires lors de la Conférence de presse sur la Campagne de sensibilisation sur l'intégrité et sur la sécurité dans les sports cyclistes

La Fédération québécoise des sports cyclistes en étroite collaboration avec l’organisme Sport’Aide dévoile la troisième capsule dans le cadre de sa Campagne de sensibilisation sur l’intégrité et la sécurité dans les sports cyclistes. Pour l’occasion, le coureur cycliste William Goodfellow et Christiane Ayotte, professeure et directrice du Laboratoire de contrôle antidopage, expliquent les différentes nuances liées au dopage sportif.

Tel qu’annoncé lors de la conférence de presse de lancement de la Campagne de sensibilisation sur la sécurité et sur l’intégrité dans les sports cyclistes le 9 mai dernier, avec la présence de la ministre du Sport, du Loisir et du Plein air du Québec Isabelle Charest, une nouvelle capsule sera présentée chaque mercredi à 13h00, et ce, pour une période de six semaines.

L’ancienne vedette montante du cyclisme québécois et champion québécois de la course sur route a raconté son parcours et ce qui l’avait amené à choisir le dopage sportif pour tenter d’accéder à son rêve de courir au plus haut niveau. Malheureusement pour lui, le Centre canadien de l’éthique dans le sport (CCES) l’a suspendu pour une période de deux ans en 2014.

« Je voulais être au maximum de mes performances dans le vélo, que mon ambition, c’était de passer professionnel et pour moi, il n’y avait aucun doute dans mon esprit que le cyclisme professionnel, c’était comme un cyclisme de dopage. J’avais déjà à l’idée qu’un jour, ça allait venir », a raconté William Goodfellow lors de son témoignage.

Ce choix a entraîné une série de conséquences pour le principal intéressé. Son image personnelle et sa réputation ont été entachées. Il a été victime de cyberintimidation sur les médias sociaux en plus de se faire rappeler quotidiennement son faux pas. De son côté, Christiane Ayotte met en garde les athlètes de bien s’entourer et de se tourner vers les experts reconnus dans le milieu de la santé tels que des pharmaciens ou des médecins.

« Posez des questions aux gens qui sont compétents. Ce n’est pas parce que le gourou qui te vend toutes ses drogues-là est capable de te dire ligandrol ou SR9001 ou qui connaît tous ses noms-là, qu’il sait ce que ça fait sur le corps humain. Il faut surtout ne pas rester tout seul avec la décision et avec la culpabilité. […] Ta santé, ton intégrité, ça doit être au cœur des priorités », a fait valoir Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire de contrôle antidopage.

Mercredi prochain à 13h00, la quatrième capsule mettant en vedette Nicolas Masbourian, ancien coureur cycliste, et Suzanne Leclerc, directrice médicale de l’Institut national du sport du Québec, permettra d’aborder la thématique des commotions cérébrales dans le milieu des sports cyclistes.

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