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Florence Normand vivra son baptême du feu à l’Enfer du Nord
vendredi, 11 avril 2025
Montréal, 11 avril 2025 (Sportcom) – « Honnêtement, je n’avais presque pas le goût d’y participer au départ, mais plus ça approche, plus je suis heureuse à l’idée de rouler à Paris-Roubaix », a candidement admis Florence Normand en entrevue avec Sportcom.
Une participation à la reine des classiques n’a jamais vraiment été l’une des priorités de Normand, mais force est d’admettre que l’idée d’épauler les meneuses de son équipe à l’une des courses les plus prestigieuses du calendrier, ce samedi, la motive de plus en plus. Elle voit d’ailleurs le tout comme une marque de confiance de la part des dirigeants de la formation Winspace Orange Seal.
« Je sais que ce sera une expérience hors du commun, unique et exceptionnelle ! Je vois que l’équipe croit en moi en m’envoyant participer à des courses aussi importantes. Je veux pouvoir donner mon 100 % pour aider mes coéquipières. C’est un rôle que j’adore et je crois que ma présence est positive à plusieurs niveaux pour l’équipe », a raconté Normand, ajoutant que son père Louis sera aux abords des pavés cette fin de semaine.
La Française Fiona Mangan et la Polonaise Aurela Nerlo devraient être celles qui viseront la victoire à Paris-Roubaix chez Winspace Orange Seal.
Olivia Baril, de l’équipe Movistar, en sera elle aussi à une première participation à Paris-Roubaix cette fin de semaine.
Un partenariat bénéfique
Florence Normand en est à une première saison complète avec sa nouvelle équipe, elle qui a paraphé une entente avec la formation française il y a un peu moins d’un an. Jusqu’à maintenant, le partenariat sourit à la cycliste de 23 ans.
« On est tellement bien avec Winspace, je me sens presque dans une famille. La structure est incroyable et l’environnement est excellent. C’est motivant d’être dans une équipe où tout le monde s’entend bien, ça donne encore plus le goût de bien performer pour les coéquipières. On travaille toutes dans la même direction, c’est vraiment super ! ».
L’adaptation est toutefois très importante pour l’Almatoise, qui n’avait pas l’habitude de connaître des printemps aussi chargés. Les virus et une bactérie l’ont ralentie ces dernières semaines, entre autres aux classiques Gent-Wevelgem et À travers la Flandre, où elle n’a pas été en mesure de franchir la ligne d’arrivée.
« L’équipe m’amène en sachant que ce ne sont pas des courses parfaites pour moi. J’étais un peu à plat dans les semaines juste avant mes dernières courses, mais j’ai été en mesure de prendre le départ quand même. J’ai pu donner un petit coup de main à mes coéquipières. Sur le plan personnel, c’était plus difficile. J’y vais pour l’expérience et pour apprendre davantage dans les gros pelotons. »
« J’ai connu un bon hiver d’entraînement et tout allait bien avant que je tombe malade. Le fait d’être restée avec la même équipe depuis l’an dernier a énormément aidé ma préparation pour le début de la saison. Ça me fait du bien de commencer à rouler plus tôt que dans les années passées, je pense que ce sera très positif à long terme », a-t-elle ajouté.
Pour la suite, Normand souhaite que sa forme soit de retour au meilleur niveau pour les classiques ardennaises à la fin du mois. L’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège devraient être ses trois prochains rendez-vous après Paris-Roubaix.
La Québécoise ne ferme pas la porte à une participation au Tour de France féminin plus tard cette saison. Elle veut se concentrer sur le moment présent, mais avoue tout de même qu’une présence à la Grande Boucle serait un rêve qui deviendrait réalité.
« C’est l’objectif de tout le monde, je crois. Je veux éviter de trop y penser par contre, je ne veux pas tomber dans le piège de rouler mes prochaines courses uniquement dans le but de me faire valoir pour le Tour et non afin d’aider l’équipe. Je pense que la meilleure chose que je peux faire pour améliorer mes chances, c’est de continuer à jouer mon rôle du mieux que je le peux. Le Tour de France, c’est LA course, alors c’est un énorme objectif », a-t-elle conclu.
Rédaction Sportcom
Rédaction : Louis-Michel Lelièvre
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