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Stratégie

La négligence et le manque d’attention (du conducteur ou du cycliste) représentent les premières causes d’accidents mortels. L’ignorance du Code de la sécurité routière et le non-respect de celui-ci sont, ensuite, à l’origine de plusieurs comportements à risque. Pour la FQSC, il importe donc d’informer, de sensibiliser et d’éduquer l’ensemble de la population, afin de permettre une cohabitation harmonieuse entre tous. Parallèlement, notre action vise à mobiliser la communauté cycliste et alerter les décideurs, en collaborant avec les organisations impliquées sur les thématiques de sécurité routière, et ce, afin de faire évoluer la législation.

INFORMER - SENSIBILISER - ÉDUQUER

Alerter l’ensemble des usagers de la route

Parmi les priorités de la FQSC, celle de sensibiliser tous les usagers de la route, depuis les conducteurs de véhicules lourds jusqu’aux auto-écoles et associations pour personnes âgées, en passant par les automobilistes et bien évidemment, les cyclistes. Dans le but de rendre la route plus sûre et permettre une saine cohabitation entre les usagers, il importe que les réalités de chacun soient comprises et considérées. La fédération a également à cœur de changer la perception des autres usagers de la route afin qu’ils comprennent et reconnaissent la place qui revient aux cyclistes.

Former des ambassadeurs de la sécurité

Qu’ils circulent en ville ou en milieu rural, sur une piste cyclable ou sur la route, les cyclistes sont responsables, de par leur comportement, de leur propre sécurité et de l’image de la population cycliste qui est renvoyée à la société. Afin d’être en mesure de faire évoluer les mentalités, les a priori négatifs pouvant être véhiculés par l’attitude de certains cyclistes doivent être balayés par un comportement exemplaire sur la route.

La FQSC, qui souhaite se positionner en tant qu’interlocuteur crédible auprès des instances, appelle donc tous les cyclistes à adopter un comportement irréprochable lorsqu’ils circulent sur la route. Afin de contribuer à cette démarche, la fédération soutient l’initiative Roulons avec classe et a développé deux formations depuis 2013. Ainsi, les programmes « Capitaine de route » et « Encadreur en événements » forment respectivement des personnes habilitées à encadrer des groupes lors de sorties de clubs, ou sur des événements. Partageant une même conscience citoyenne et une éthique sportive commune, ces cyclistes passionnés constituent des ambassadeurs incontournables des valeurs de sécurité et de respect promues par la fédération.

Éduquer la relève

Les études statistiques dirigées par la S.A.A.Q démontrent qu'un quart des victimes d’accidents de la route est âgé de 15 ans ou moins. Parmi les explications avancées, on mentionne la tendance à adopter des comportements plus à risque chez cette clientèle. Il importe donc de déployer des efforts particuliers pour mettre fin à la surreprésentation des jeunes parmi les victimes cyclistes et former ces citoyens de demain à adopter des comportements sécuritaires et respectueux sur la route (que ce soit en tant que cycliste ou automobiliste).

À cet effet, la FQSC soutient des initiatives de sensibilisation en milieu scolaire, notamment dans le cadre du Tour du Silence, un événement qu'elle coordonne annuellement à l’échelle provinciale. Des volets scolaires ont ainsi été instaurés dès 2014, en parallèle de l’activité régulière. Pour en savoir plus

NOS REVENDICATIONS

Faire évoluer la législation

Circuler sur la route constitue un droit inaliénable du cycliste. Œuvrant en ce sens, la FQSC est d’ailleurs intervenue en faveur de l’abrogation (2010) de l’article 492 du Code de la sécurité routière relatif à l’utilisation obligatoire des pistes cyclables. Aussi, dans un contexte d’augmentation du nombre d’adeptes du vélo au Québec, il est désormais nécessaire de légiférer pour améliorer les conditions de circulation sur les routes. Évoluant au plus près des pratiquants et des protagonistes qui œuvrent pour la sécurité routière, la FQSC entend mettre à profit son expertise pour influencer les décideurs politiques et contribuer ainsi à l’amélioration des conditions de partage de la route au Québec.

Se rassembler pour se faire entendre

La grande majorité de nos membres s’entraîne sur les routes. Aussi, afin de proposer aux responsables gouvernementaux et aux acteurs impliqués dans le dossier de la sécurité routière une voix unique représentant cette communauté, une démarche de sensibilisation au regroupement a été entamée auprès des clubs. Le but étant que les préoccupations des cyclistes, généralement les mêmes pour tous, puissent être relayées et bonifiées par le poids du nombre.

Prenant en considération les besoins de ses membres, la FQSC défend les points suivants :

  • Instauration explicite du principe de prudence

Le principe de prudence a été énoncé pour la première fois lors de la Convention de Vienne du 8 novembre 1968, et adopté depuis par plusieurs administrations européennes, soit sous la forme d’article de loi, soit en tant que prémisse de leur code de la route.

Ce principe souligne la nécessité d’être plus vigilant envers certains usagers (cyclistes, piétons, personnes âgées, etc.) et oblige l’usager le mieux protégé à faire preuve d’une attention accrue envers l’usager le plus vulnérable. Plus précisément, cette disposition rappelle la notion de respect, nécessaire au renforcement de la sécurité sur les routes, et offre une protection supplémentaire à l’égard des plus fragiles.

Le « devoir de prudence », en devenant une obligation légale, voit son non-respect passible de sanctions. Ainsi, en cas de dommage causé à autrui, il appartient à l’usager le moins vulnérable de prouver sa non-responsabilité. L’instauration du principe de prudence au Code de la sécurité routière devrait s’accompagner de l’adoption d’une présomption de danger, qui serait conditionnée au respect des normes de visibilité attendues de la part de l’usager.

Pour la FQSC, l’intégration du principe de prudence envers les usagers les plus vulnérables constituerait une avancée considérable pour la cohabitation des usagers de la route. Outre son aspect pédagogique et les mesures ultérieurement induites, l’adoption de ce principe confirmerait que tous les usagers ont leur place sur les routes du Québec, quel que soit leur choix modal. Fondant les bases d’un nouveau code, cette mesure contribuerait à faire évoluer les mentalités par la conscientisation de la fragilité de certains types d’usagers.

  • Refonte des aménagements urbains

Alors même que le vélo n’est pas le mode de transport le plus risqué, le sentiment d’insécurité que peuvent ressentir les usagers constitue un frein à son développement, en décourageant les utilisateurs potentiels. En effet, la sensation de vulnérabilité causée par la proximité des voitures ainsi que la configuration du réseau routier sont des facteurs à risque. Sur la question du réaménagement urbain, la FQSC revendique l’urgente nécessité de revoir les réseaux routiers, notamment en ville où les nombreuses intersections font place, chaque année, à de trop nombreux blessés et décès de cyclistes.

L’aménagement des voies cyclables et des intersections, ainsi que la planification du réseau routier, devraient tenir compte de paramètres de circulation tels que le volume de trafic, la vitesse et la signalisation, afin d’être plus sécuritaires. De plus, pour réduire le risque d’incidents traumatiques, il conviendrait de séparer de manière adéquate les cyclistes des véhicules motorisés, ou à tout le moins, de réduire les différences de vitesse entre les usagers.

Ce processus d’aménagement du territoire est incontournable et devrait s’effectuer en collaboration avec les intervenants professionnels, politiques et associatifs concernés, afin d’intégrer des normes influençant la sécurité de tous les usagers.

  • Amendement de l’article 486 relatif à la file indienne

Disposition légale actuelle : « Les conducteurs de bicyclettes qui circulent en groupe de deux ou plus doivent le faire à la file. »

La majorité des provinces et territoires canadiens n’autorisent pas les cyclistes à rouler côte-à-côte. Toutefois, certains règlements municipaux prévoient des dispositions afin de permettre ou non cette pratique. Au Québec, la FQSC revendique le droit de rouler à deux de front sur la route plutôt qu’en file indienne. En effet, il est plus sécuritaire pour les automobilistes de dépasser un groupe de cyclistes roulant à deux de large. D’une part, le dépassement prend moins de temps, mais en plus il contraint l’automobiliste ou le conducteur de véhicule lourd à anticiper sa manœuvre avant de se déporter (plutôt que de rester dans son couloir). Ensuite, le fait d’occuper légèrement plus d’espace sur le bord de la route (moins que la moitié d’une voie) rend évidente la présence des cyclistes. Rappelons que les cyclistes qui roulent en groupe doivent inévitablement rouler temporairement à deux de large lorsqu’ils effectuent un relai.

Il est à noter que cette disposition cible les routes secondaires, les non numérotées, et celles où le trafic routier est moins important. Elle concerne donc très peu les villes, et ne vise pas à s’appliquer dans des situations où les conditions de circulation sont moins favorables (tombée du jour, virage sans visibilité, etc.).

  • Amendement de l’article 487 relatif à la circulation sur la chaussée

Disposition légale actuelle : « Le conducteur d’une bicyclette doit circuler à l’extrême droite de la chaussée et dans le même sens que la circulation, sauf s’il s’apprête à effectuer un virage à gauche, s’il est autorisé à circuler à contresens ou en cas de nécessité. »

La circulation à l’extrême droite de la chaussée pose des problématiques de sécurité pour les cyclistes, tant en ville qu’en milieu rural. En effet, le mauvais état des bords de routes (crevasses, nids-de-poule, accotements irréguliers ou affaissés, gravier…) ainsi que les véhicules qui y sont stationnés (générant des risques liés à l’ouverture inopinée de portières), sont autant d’éléments susceptibles de contraindre les cyclistes à se déporter temporairement vers la gauche. Par ailleurs, l’obligation de circuler à l’extrême droite de la chaussée diminue la visibilité des cyclistes par les autres usagers. C’est pourquoi, la FQSC revendique le droit de rouler à droite de la chaussée, et non à l’extrême droite comme le prévoit actuellement la loi.

  • Port du casque

La majorité des administrations canadiennes ont des exigences sur le port du casque à vélo. Toutefois, au Québec, le Code de la sécurité routière ne prévoit cette mesure que pour l’usage d’une bicyclette assistée sur le réseau routier.

Or, les blessures à la tête sont à l’origine de 60% des décès en cas d’accidents cyclistes. En cas d’accident, un cycliste ne portant pas de casque court 14 fois plus de risque que cela lui soit fatal. De plus, les commotions cérébrales et les traumatismes crâniens sont les blessures qui entraînent le plus souvent la mort ou des incapacités permanentes. Chaque année, celles-ci causent en moyenne 15 décès et 272 hospitalisations au Québec, soit 60 % du total des décès suite à un accident à vélo, et 25 % des hospitalisations de cyclistes. De plus, outre la perturbation quotidienne du fonctionnement social, familial, professionnel ou scolaire des victimes, ces blessures représentent un coût direct et indirect significatif pour la société.

« En 2009, au Québec, 671 000 personnes ont consulté un professionnel de la santé pour un traumatisme d’origine récréative ou sportive (TORS), 7 700 personnes ont été hospitalisées pour des raisons liées à ce problème et 120 personnes sont mortes à la suite d’un TORS (Hamel et Tremblay, 2012). Les coûts socioéconomiques annuels associés à la mortalité et aux blessures d’origine récréative et sportive pour l’année 2009 au Québec se chiffrent à près de 1,2 milliard de dollars. Les coûts directs (consultations, hospitalisations, transport en ambulance, enquête du coroner, etc.) représentent 32 % de l’ensemble de ces dépenses, alors que les coûts indirects comptent pour 68 % (Dufresne et Tremblay, à paraître). » (Extrait du Rapport du Groupe de travail sur les commotions cérébrales qui surviennent dans le cadre de la pratique d’activités récréatives et sportives », mandaté par le Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, mars 2015).

Pourtant, les traumatismes crâniens et les blessures cérébrales pourraient être réduits par le simple port du casque dans une proportion pouvant atteindre jusqu’à 88% (d’après Thompson DC, Rivara FP, Thompson R. Helmets for preventing head and facial injuries in bicyclists. Cochrane Database Syst Rev 2000;(2): CD001855).

Malheureusement, bien qu’une majorité de Canadiens (76%) estime qu’il serait préférable de toujours porter un casque à vélo, l’apparence et l’image, de même que l’inconscience face aux dangers reliés au non-port du casque, figurent parmi les raisons principalement évoquées chez les cyclistes qui n’en portent pas.

Pourtant, les progrès technologiques permettent désormais de proposer des casques légers, bien ventilés et à un coût d’acquisition accessible. L’amélioration de l’aspect extérieur de ces casques est également travaillée pour faciliter leur acceptation.

Convaincue de son importance, et agissant à titre d’organisme de régie des sports cyclistes au Québec, la FQSC exige le port du casque lors des entraînements et dans tous les événements sanctionnés (compétitifs et récréatifs), quelle que soit la discipline.

Afin d’étendre cette mesure et faire évoluer les mentalités à ce sujet, la fédération demande l’adoption d’une réglementation provinciale sur le port obligatoire du casque, sans distinction d’âge. Doublée à une importante campagne d’éducation, surtout chez les moins de 18 ans, l’instauration d’une loi permettrait de réduire de manière significative le nombre de blessures à la tête, de même que les décès qui peuvent s’en suivre. Attestant de son efficacité, les pays ayant adopté une telle mesure (Australie, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Espagne…) ont pu constater une réelle baisse du nombre de blessures cérébrales.

La FQSC tient à souligner que la sensibilisation demeure essentielle et contribue à changer les mentalités. Ainsi, même dans le cas où une législation appuierait le port du casque obligatoire, il serait impératif de poursuivre les initiatives à ce niveau, afin de conserver une approche d’intervention globale.

Dans cette optique, la fédération s’est d’ailleurs impliquée dans la réalisation de l’événement Défi Tête la Première (2016), qui vise à sensibiliser la population – et notamment les jeunes – à l’importance du port du casque à vélo. Des ambassadeurs crédibles, issus des milieux sportif et médical, se sont ainsi joints à la campagne Jamais sans mon casque menée dans le cadre de l’événement.

  • Modification de la notion d'accident

En précisant que le véhicule impliqué doit être « en mouvement », la formulation de cet article exclut d’office les accidents qui pourraient survenir avec un véhicule à l’arrêt, pourtant toujours sous la garde et le contrôle de son propriétaire. Cette disposition fait également en sorte que, chaque année, plusieurs cas d’emportiérage ne sont pas comptabilisés par les policiers.

La FQSC demande donc que la notion d’accident soit élargie afin de comptabiliser l’ensemble des accidents. De la même façon, il importe que les corps policiers produisent des rapports d’accidents, lesquels facilitent l’indemnisation des victimes ainsi que la production de statistiques fiables

  • Utilisation des feux pour piétons par les cyclistes

Au Québec, les cyclistes ne sont pas autorisés à traverser les feux pour piétons. Or, selon les données de la S.A.A.Q, les intersections constituent des zones accidentogènes importantes pour ces usagers, et ce, notamment, lorsqu’un automobiliste effectue un virage à droite, alors même que le cycliste situé à sa droite veut continuer tout droit.

La FQSC soutient que l’utilisation par les cyclistes des feux piétons améliorerait leur visibilité et leur éviterait d’être exposés aux véhicules motorisés, en s’engageant dans l’intersection avant la circulation. Cette pratique, déjà autorisée par certaines municipalités, favorise par ailleurs la fluidification des déplacements à vélo.

En pratique, la traversée d’un cycliste sur un feu pour piétons devrait se faire en conservant la priorité aux piétons, et le cycliste devrait adopter une vitesse réduite lors de la manœuvre.

  • Arrêt d’un véhicule venant en sens inverse à l’approche d’un groupe de cyclistes (en événement)

Chaque année, de nombreux événements cyclistes sont organisés sur les routes du Québec. Rien qu’à la FQSC, ce sont environ 370 événements qui sont sanctionnés chaque année (compétitifs et non compétitifs), dont la moitié emprunte le réseau routier, et pour lesquels les normes d’organisation imposent aux organisateurs le respect de protocoles de sécurité. La plus grande majorité de ces événements se déroule sans fermeture de route, et les participants, bien qu’encadrés par des escortes, sont donc exposés aux dangers associés à la cohabitation avec les véhicules motorisés.

Lorsque les voies ne sont pas fermées à la circulation, ce sont les règles du Code de la sécurité routière qui s’appliquent. Or, actuellement, aucune disposition ne vise à réguler le comportement d’un véhicule motorisé venant en sens inverse d’un groupe de cyclistes participant à un événement sanctionné. Ainsi, la FQSC demande à ce qu’un article soit intégré au Code de la sécurité routière pour les événements sanctionnés qui se déroulent sous escorte policière (et ayant obtenu le permis d’utilisation d’un chemin public de la part du MTQ), comme c’est le cas en Belgique par exemple. La disposition en place prévoit que tout conducteur à l’approche d’un groupe de participants (cyclistes) venant en sens inverse, se range immédiatement et s’immobilise jusqu’à ce que le dernier participant du peloton l’ait dépassé.

Afin de bien encadrer le comportement du conducteur de véhicule motorisé, il conviendrait de préciser certains aspects de la mesure, telle la distance à respecter pour s’immobiliser, l’espace pour se ranger, etc.

  • Amendement de l’article 232 relatif à l’installation de réflecteurs

Il apparaît évident et essentiel que les usagers de la route, quel que soit leur choix modal, soient visibles en tout temps. Toutefois, considérant les multiples possibilités dont disposent aujourd’hui les cyclistes (vêtements, accessoires, bandes réfléchissantes), l’obligation d’installer des réflecteurs sur les vélos énoncée à l’article 232 du Code de la sécurité routière devrait, selon nous, être levée.

Représentations effectuées par la FQSC

Dans le cadre de la réforme du Code de la sécurité routière, la FQSC a pris part au groupe de travail formé en 2014 par l’ancien Ministre des Transports, Robert Poëti. Ce rassemblement, composé d’organisations représentant les cyclistes, a eu pour objectif de soumettre des modifications au Code en prenant mieux en compte la circulation cycliste et les problématiques de ces usagers. Bien que pour la FQSC, ce groupe de travail ait constitué une occasion intéressante de faire entendre les préoccupations de ses membres, nous déplorons qu’aucune suite n’ait été donnée au dossier à ce jour, et ce alors même qu’un mémoire eut été déposé.

Consulter le document: État des discussions - décembre 2014

D’autre part, parmi les représentations effectuées par la FQSC au nom des clubs affiliés et de l’ensemble de ses membres, la fédération est intervenue en tant que membre de la Table québécoise de la sécurité routière (TQSR). La TQSR, forum permanent d’échanges réunissant des partenaires concernés par la sécurité routière, a permis de formuler des recommandations destinées à améliorer le bilan routier.

Plus récemment (2017), la FQSC a pris part à la consultation publique initiée par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, de concert avec la Société de l’assurance de l’automobile du Québec (S.A.A.Q). Un mémoire reprenant la plupart des demandes déjà formulées a ainsi été déposé.

Consulter le document: Mémoire sur la sécurité routière - février 2017

Si l’on considère que le taux de pratique cycliste positionne le Québec parmi les leaders en Amérique du Nord, que cette population est très fortement présente sur les routes, et qu’à l’heure où le développement durable et la santé publique deviennent une priorité, l’utilisation régulière du vélo est à encourager. Or, bien que certaines évolutions légales envoient des signaux encourageants à la communauté cycliste, la FQSC est consciente que les efforts de représentation et la défense des intérêts des cyclistes demeurent un enjeu d’envergure.

La FQSC entend donc faire entendre sa voix pour représenter la communauté cycliste et participer à la construction d’une société sécuritaire pour tous, en dotant le Québec d’une politique ambitieuse et adaptée. Pour ce faire, elle soutient des projets tels que le Tour du Silence, Roulons avec classe ou encore Partageons la Route, qui visent à sensibiliser et éduquer la population au partage de la route. La FQSC est également disposée à considérer toute initiative correspondant aux objectifs poursuivis par l’organisation.

Consulter le document: Mémoire mis à jour en 2018 - février 2018

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